Category

Europe

Category

Depuis plusieurs années nous parlions d’aller voir les tulipes de Hollande durant le printemps. On en parlait beaucoup mais sans franchir le pas. Cette année, ça y est, on l’a fait. Nous avions deux idées en tête : voir les tulipes dans les champs directement chez les exploitants et surtout aller voir le magnifique parc de tulipes de Keukenhof. Nous avons profité de notre voyage pour aller voir la mer également, les plages des Pays-bas sont vraiment surprenantes.

C’est en camping-car depuis notre moselle natale que nous avons pris la route. Notre premier stop fut les plages de la Haye où nous avons profité d’une magnifique journée ensoleillée au bord de mer. Directement ensuite les champs de tulipes dans la région du parc avec arrêt dodo au bord des champs de tulipes. Voici un petit tour de nos arrêts sur la carte :

Les tulipes de Hollande acte I : les plages

Avant d’aller voir les tulipes c’est à la Haye que nous avons fait un premier stop, afin de profiter des jolies plages des pays-bas. Ok l’eau est froide, mais les plages sont tellement larges qu’on ne peut pas vraiment se marcher dessus 🙂 Avec un beau soleil la balade est agréable et on se détend vite, surtout quand on s’allonge dans le sable chaud, bercé par le doux bruit des vagues. On est bien.

Les plages disposent généralement de bungalow assez surprenant également, avec vue directe sur la mer et tout le confort nécessaire pour passer quelques jours à la mer sans se prendre la tête. L’idée est vraiment bonne et je pense qu’on peut passez de bons moments sur un week-end. Repos total. Nous quittons la plage pour nous trouver un endroit ou dormir, idéalement au bord d’un champ de tulipe. Après quelques recherche et beaucoup de manoeuvre nous trouvons finalement un joli champs rempli de tulipes jaunes et rouges. Nous nous installons avec le camping-car dans un parking réservé aux employés de l’exploitation de tulipes. Il n’y a personne, c’est le week-end, on tente le coup. On est bien 🙂 Admirez le spectacle!

Les tulipes de Hollande acte II : le parc de Keukenhof

Initialement nous sommes venus pour cela. Et le soleil nous fait grâce de sa présence pour cette journée que nous allons passer au parc des tulipes de Keukenhof. Alors voir des tulipes pendant une journée entière vous allez me dire que ça n’a pas grand intérêt, non? Et bien c’est sans avoir vu ce parc qui est très impressionnant par sa qualité. On voit qu’il y a des centaines de personnes à l’oeuvre pour maintenir ce parc dans son état nickel. Aller, on fait un petit tour!

Le parc de Keukenhof c’est où? Et bien le jardin botanique se trouve dans la ville de Lisse, à quelques kilomètres de la mer et… d’Amsterdam. Il est donc tout à fait envisageable de faire une combinaison jardin botanique et Amsterdam en trois jours. Ce n’est pas ce que nous avons fait pour la bonne raison que nous avons déjà été à Amsterdam par le passé et que nous n’avions pas l’envie d’y retourner.

Une jolie visite

Avant d’entrer au jardin on se demande un peu ce que l’on va voir. C’est un jardin botanique après tout, rempli de tulipes, est-ce qu’on va y tenir des heures sans s’ennuyer? Oui, oui et oui. Et pourtant en ce qui me concerne je ne suis pas un « passionné » de fleurs mais ça vaut le détour. Le parc est très grand, comptez au minimum 3 heures pour le visiter, bien que je pense que rester 5 heures et plutôt un bon deal.

L’entrée dans le parc fait apparaître un beau spectacle dans les allées. C’est déjà un bon accueil, mais ce n’est rien par rapport au reste, ce qui va venir.

Prenez votre temps

Il n’y a rien à dire, si vous voulez admirer les tulipes de Hollande c’est bien ici qu’il fait venir. Ce parc floral de 32ha n’a pas fini de vous surprendre. Déjà, par l’incroyable diversité de tulipes que l’on peut croiser. Qui pourrait s’imaginer qu’il existe autant d’espèces? Ensuite par la belle décoration mise en place par le parc, qui rivalise d’imagination pour créer des parterres de fleurs différents. Il y a du monde, c’est clair, on ne peut pas le cacher, mais il fait faire avec. Apparemment, le jardin d’exposition attire jusqu’1 million de visiteurs par an! On se déplace de partout pour venir voir les tulipes de Hollande!

Pour visiter le parc je vous conseil de vous organiser un minimum, surtout par rapport à l’heure à laquelle vous allez déjeuner. En effet le parc est tellement plein que les restaurants sont vides blindés et la file d’attente devient longue. Dommage de perdre du temps pour cela. La nourriture de plus n’est vraiment pas très bonne, inutile de vous donner de faux espoirs. La cuisine hollandaise n’est pas réputée pour être la meilleure. Aidez-vous de la carte pour faire votre itinéraire et planifier votre temps.

Plus à venir très vite…

 

Lors de notre roadtrip en Pologne et Slovaquie nous avons d’abord fait un stop dans la région de Dresde en Allemagne. Pourquoi? Car tout près de la ville se trouve un étonnant site de toute beauté : le parc national de la Suisse Saxonne. Ce parc se trouve au cœur du massif gréseux de l’Elbe. La Suisse saxonne est assez atypique, de hauts pinnacles de roches alternent avec les gorges et les canyons ou s’écoule calmement l’Elbe. Les falaises de grès sont impressionnantes. L’une des attractions, le pont de la Bastei en Allemagne, relie entre elles ces falaises sur lesquelles les amateurs d’escalades aiment pratiquer. Le parc offre une multitude de randonnées et balades à travers les rochers et la forêt. Un lieu magique que nous avons hâte de découvrir. Retenez-le, Bastei, en Allemagne. Alors Bastei c’est où? Bastei c’est en Allemagne est c’est là :

Rathen : point de départ de la visite

Pour découvrir le site vous pouvez vous rendre à la ville de Rathen, bien équipée pour les touristes. Regardez la carte ci-dessous pour voir où se trouve Bastei à l’Est de l’Allemagne, non loin de la frontière polonaise. Vous y trouverez un parking gigantesque pouvant accueillir tout un régiment. Ça ne manque pas de place, nous avons même réussi à y garer « Georges », notre camping-car, sans gêner personne 🙂 Le prix du parking n’est pas dramatique et il faut prendre un ticket pour le petit bateau qui nous fait traverser l’Elbe pour se rendre au centre de la ville. C’est seulement quelques minutes, mais c’est très lent. Arrivé de l’autre côté, les panneaux vous affichent la multitude de randonnées et balade avec les principaux points d’intérêt. Nous choisissons d’aller directement voir le fameux pont de la Bastei.

Équipés de bonnes chaussures de randonnée, nous commençons à grimper dans la forêt qui nous mène au pont. En route, on peut s’arrêter à divers endroits pour apprécier la vue sur l’Elbe et les falaises, on prend vite de la hauteur. La Bastei (en français : le bastion) est en fait le nom que l’on donne à la formation rocheuse. À 305 m d’altitude, elle domine l’Elbe de 194 m. Le panorama permet de prendre de belles photos pour se souvenir de ce lieu assez unique. Attention, il y a beaucoup de monde sur place, alors n’espérer pas prendre des photos du pont sans personne déçu!

Des rochers sous toutes les formes

A midi, nous nous arrêtons au Panoramarestaurant de Bastei, qui permet de manger pour un tarif acceptable avec une vue panoramique sur l’Elbe. A l’intérieur et bien au chaud on peut manger tranquillement en admirant la vue. Nous repartons ensuite vers la forêt pour trouver un autre chemin de randonnée qui nous fera faire un petit tour pour revenir à notre point de départ.

Nous entamons la descente vers les Swedish Holes, entre les immenses roches qui crééent des passages parfois très serrés. C’est assez ludique et on s’amuse à essayer de tenir entre les rochers. La descente est parfois raide ça n’est pas une si petite randonnée que cela. Peu à peu nous revenons vers le plat au cœur de la forêt. Nous faisons route vers l’Amselsee ou il est possible de faire de la barque. Le lac est très petit donc je ne sais pas si ça vraiment le coup, mais le décor est paisible et on se sent bien au calme. Nous revenons alors à Rathen. Si vous voulez faire une dernière pause alors tout est là pour vous, entre les petites commerçant et les restaurants.

Alors voilà… Un article très court mais qui je l’espère vous apportera suffisament d’élément pour vous convaincre d’aller à Rathen en allemagne et surtout de savoir où cela se trouve exactement. On a beaucoup aimé le site car il n’est pas trop touristique, accessible, et les possibilités de randonnée semblent grandes. Si vous aimez marcher vous serez heureux dans ce parc et surtout vous verrez des choses que vous n’avez pas l’habitude de voir. Un bon restaurant à midi, du temps pour randonner. Que demander de plus?

Stephen

C’est lors d’un roadtrip en camping-car que nous sommes passés par la Pologne. Nous venions alors d’Allemagne et nous dirigions vers la Slovaquie pour un roadtrip de deux semaines. Etant donné l’itinéraire de notre voyage, nous ne pouvions que passer par le Sud, le temps était compté. Pas de problèmes! La Pologne a tellement à offrir que ces quelques jours dans le Sud se sont révélés très charmants, mélangeant ville, montagne, vie locale… Voici l’itinéraire que nous avons suivi avec plus de détails :

  • en provenance de la ville de Dresde, en Allemagne, nous avons d’abord fait un premier stop dans la ville mythique de Wroclaw.
  • puis nous avons continué notre chemin vers Cracovie et son magnifique centre médiéval.
  • enfin, puisque nous voulions rejoindre la Slovaquie, nous avons fait route vers la charmante ville de Zakopane pour découvrir les montagnes Tatras du côté polonais.

Comme vous pouvez le voir, nous avons d’abord fait route dans la plaine pour arriver à la montagne. Mais ne vous fiez pas à la carte, car les villes de Wroclaw et Cracovie ne sont pas si plates que cela. Découvrons tout cela ensemble.

Wroclaw, notre porte d’entrée sur la Pologne

Nous laissons le camping-car à l’extérieur de la ville dans notre camping et partons à la conquête de la ville, à pied. Wrocław est réputée pour sa place du marché, bordée de maisons de ville élégantes et colorées. Sur la place se dresse aussi l’ancien hôtel de ville gothique avec sa grande horloge astronomique. Le temps n’est pas avec nous ce jour là ce qui fait qu’on apprécie un peu moins les couleurs des maisons qui bordent la place. La place est bien grande et impressionnante. Partez à la découverte des nains qui se cachent dans la ville. Il y en a une bonne centaine que l’on peut trouver à droite et à gauche. Il existe même une carte qui les recense, un vrai jeu.

Si vous voulez avoir une vue imprenable sur la ville, alors montez dans la tour de la basilique Sainte-Elisabeth. Pour quelques euros seulement vous pourrez contempler la place de la tour, beau petit spectacle. Si vous en avez marre de compter les gnomes et qu’il est près de midi, alors essayer de trouver un restaurant proposant un repas typique polonais. C’est ce que nous avons fait et grâce à TripAdvisor nous avons trouvé le restaurant Konspira, qui propose de formidable mets locaux mais aussi de la bonne bière polonaise. On s’est bien régalé avec la cuisine polonaise.

Sortir des sentiers battus

Après le repas nous décidons de profiter de l’après-midi pour découvrir le reste de la ville à pied. Nous sortons un peu du centre pour aller voir ce que la ville a à nous offrir. La ville est belle et propre c’est très agréable de s’y balader. Prenez le temps d’aller vous balader sur les ponts qui enjambent l’Oder et sur les petites îles où ils vous mènent. Vous tomberez certainement sur le pont Most Tumski sur lequel y sont déposés des milliers de cadenas sur lesquels les amoureux affichent leurs vœux d’amour. Achetez-en un, ce n’est que quelques euros pour un superbe souvenir.

Les choses intéressantes à faire à Wroclaw, cette ville à taille humaine, sur une journée :
– Aller à la basilique Sainte-Elisabeth pour admirer la ville du haut de sa tour
– Se balader sur la place du marché, elle est immense et pleine de couleurs
– Un bon repas local dans un restaurant typique de la ville
– Déposer un cadenas au pont « Most Tumski »

La belle Cracovie

Notre prochaine destination après Wroclaw a été Cracovie. Seulement 3h30 de route séparent les deux villes qui vont apparaître assez différentes l’une de l’autre. Cracovie, est connue pour son centre médiéval bien préservé et le quartier juif. Sa vieille ville – entourée par le parc Planty et les vestiges de l’enceinte médiévale de la ville – abrite en son centre la majestueuse Rynek Glówny (place du marché). Nous suivons plus ou moins le même plan que la veille : nous garons notre camping-car à notre camping et utilisons les moyens de transports locaux pour rejoindre le centre. Encore une fois le tram nous emmène à destination pour seulement quelques euros. Facile!

La place du marché de Cracovie est impressionnante

Nous arrivons à la vieille ville au niveau de la salle Philharmonique de Cracovie, là où nous laisse le tramway. Pour information, nous venons du « camping nr 49 Adam » très propre pour les camping-car et situé au borde de l’eau. Nous pénétrons alors à l’intérieur de la vieille ville et commençons à visiter un peu au hasard de ce que nous voyons. Ok, on est en vacances, on va pas tout le temps faire des plans, non? Nous nous dirigeons cependant assez rapidement vers la place du marché, l’une des plus belle chose à voir à Cracovie. C’est grand. Très grand. Ça c’est de la place. Nous trouvions déjà jolie la place du marché de Wroclaw, on se trouve ici un cran au-dessus. Sur cette place, vous trouverez la basilique Sainte-Marie, la Halle du marché mais aussi la tour de l’hôtel de ville, autant de joyaux à découvrir si vous avez le temps. La balade dans la Halle est spéciale, on déambule parmi les petits commerçants qui vous vendent toute sorte de chose.

Si vous avez mal aux pied, alors arrêtez-vous manger une glace si le temps le permet, ou encore une de ces pâtisseries polonaise gavées de sucres qui, pour sûr, vous redonneront toutes l’énergie dont vous avez besoin pour repartir.. A midi, nous nous sommes arrêté dans un super restaurant, encore une fois trouvé grâce à TripAdvisor. Ce restaurant, c’est le Canard noir, Czarna Kaczka en polonais, noté 4,5 sur plus de 2000 commentaires sur TripAdvisor. Une perle. Nous recherchions encore une fois de la cuisine polonaise, nous avons été servis comme des princes. Allez-y les yeux fermés. En plus de la cuisine géniale le cadre est très agréable et le restaurant se trouve dans une petite ruelle de la vieille ville.

Visitez le château et le quartier juif

Après avoir tourné un peu dans la vieille ville, nous décidons d’aller monter la colline afin d’aller voir le château de plus près. Le château de Wawel domine la ville et permet une vue magnifique sur le fleuve Vistule et la ville. Il côtoie la Basilique-cathédrale Saints-Stanislas-et-Venceslas de Cracovie. Si vous voulez visitez alors organisez vous avant, car il y a beaucoup de chose à voir à Cracovie et il se peut que vous manquiez de temps. Nous n’avons pas fait la visite du château car nous voulions encore garder du temps pour visiter le quartier juifs en soirée. Le temps était compté. Allez voir le dragon de Wawel pour profiter de l’excellente vue sur le Vistule. Prendre quelques minutes à cet endroit vous fera du bien.

L’accès au quartier juif se fait facilement à partir du château. Il suffit de descendre la route du château et se diriger vers la droite pour entrer dans le quartier. Le paysage change. À l’instar de plusieurs grandes villes de Pologne, l’histoire de Cracovie est fortement marquée par la présence d’une importante communauté juive. Bénéficiant d’une relative protection de la part des autorités locales, les Juifs contribuèrent à la prospérité économique de la ville et à son enrichissement social au fil des générations. Mais toutes les ruelles du quartier juif ne sont pas forcément représentatives de cela, ayant été abîmées par le temps. Le quartier mérite la visite, et vous trouverez certainement un restaurant qui vous servira une cuisine raffinée. Pour notre part, nous avons d’abord fait un stop dans un salon de thé pour ensuite finir dans un restaurant très intimiste qui nous a bien fait finir la soirée.

Cracovie, en quelques mots

Cracovie en une journée :
– Se balader sur la place du marché, elle est immense et pleine de couleurs
– Un bon repas local dans un restaurant typique de la ville, nous vous conseillons le « Canard Noir »
– Visiter le château de Wawel et profiter de la vue sur la ville et le fleuve Vistule
– Aller faire un tour dans le quartier juif et découvrir la cuisine raffinée des restaurants

Zakopane, la Pologne au pied des montagnes

Nous quittons la belle Cracovie pour faire route vers la Slovaquie. Mais avant de quitter la Pologne, il nous reste un dernier stop à faire. Ce stop, nous le faisons à Zakopane, ville située au bord des Tatras, cette chaîne de Montagne qui fait la frontière entre la Pologne et la Slovaquie. Notre but est de randonner un peu, puisque jusque maintenant, nous avons fait pas mal de ville. Zakopane n’a rien à voir avec Wroclaw et Cracovie. Zakopane est une station de ski. Elle constitue un point de départ idéal pour la randonnée en été. La ville est également connue pour ses chalets en bois du début du XXe siècle, symboles de l’architecture de Zakopane. Nous trouvons un camping dès notre arrivé afin de nous poser un peu et trouver une randonnée sympathique pour notre après-midi. Mais le temps se gâte, il va falloir faire vite.

Randonnée à Zakopane

Après quelques recherches nous trouvons une randonnée qui a l’air accessible compte-tenu du temps de disponible que nous avons. La météo semble s’assombrir, on sent qu’on va se prendre la pluie. La randonnée fait 10km et nous propose d’arrivée au sommet d’un col se situant à 1400m. Pas mal de dénivelé mais la randonnée semble belle. Tout se passe bien jusqu’à la moitié de la randonnée. Mais arrivés au sommet, le temps de prendre quelques photos et admirer la vue, quelques gouttes commencent à tomber.

Et ça ne va plus s’arrêter jusqu’à la fin. On ne parle pas d’une petit pluie ici, mais d’un déluge total. Il nous reste la moitié de la randonnée à faire et la descente s’annonce périlleuse. En effet l’eau ruisselle et va vite nous tremper les pieds. Ca glisse fort il faut bien faire attention à ne pas tomber. Nous arrivons en bas trempés jusqu’aux os… Et cela malgré notre équipement. Nous trouvons un taxi qui nous ramènera au camping où nous sommes heureux de retrouver le camping-car. Belle randonnée mais gâchée à moitié par la pluie. Dommage.

[sgpx gpx= »/wp-content/uploads/gpx/Zakopane.gpx »]

Flânez dans la ville avant de quitter la Pologne

Avant de quitter la ville et donc la Pologne, nous avons flâné un peu en ville afin de profiter du style architectural bien spécifique à Zakopane. Il y a pas mal de commerces et il ne faut pas hésiter à goûter les quelques spécialités locale. On est parfois bien surpris, comme lorsque l’on a cru acheter une sorte de biscuit qui en fait était… du fromage. Le centre ville est agréable et nous sommes allé jusqu’au vieux cimetière où l’on peut contempler l’église en bois Notre-Dame de Czestochowa de Zakopane, très jolie. La rue compte quelques pâtisseries sympathiques qu’il ne faut pas louper. Faites le plein des pâtisseries locales pour vous régaler. C’est sur cette petite balade que notre séjour à Zakopane s’est terminé. Après une nuit au camping nous reprendrons la route le lendemain pour passer la frontière et découvrir la charmante Slovaquie. Rien à dire, nous sommes très heureux d’avoir visité ce très beau pays qu’est la Pologne.


La Pologne en résumé

Où manger en Pologne..

Beaucoup de restaurant vous surprendrons durant votre voyage, mais certains nous ont marqué plus que d’autres :

  • le « Canard Noir » à Cracovie est tout simplement un endroit calme et reposant où vous pourrez goûter une vraie cuisine locale
  • le restaurant « Konspira » à Wroclaw ne vous décevra pas

Où dormir en Pologne..

Pas mal de camping à prix très abordables, avec des niveaux de qualité variable selon l’endroit:

  • à Zakopane nous n’avons pas franchement apprécié le camping de la ville « Camping nr 97 Pod Krokwią« . C’est grand, mais les douches sont pas vraiment au top.
  • A Cracovie, nous avons bien aimé le « Camping nr 49 Adam » au bord de l’eau. Peu d’emplacements pour le camping-car mais bien au calme à l’extérieur de la ville.
  • A Wroclaw, nous nous sommes un peu perdu loin de la ville dans le « Camping WROCŁAW NR 126″. Plutôt propre et un peu cher. Facile de prendre le Tramway pas très loin pour rejoindre le centre ville en un peu près 20 minutes. Le Tram n’est vraiment pas cher profitez-en.

La Toscane, ou la douceur de vivre

10 jours. C’est le temps de notre roadtrip en camping-car à travers la Toscane. Pour être honnête, pas tout à fait que la Toscane, mais aussi un peu de la Ligurie, où nous avons visité les 5 terres. Mais trève de blabla, voyons plus en détail notre itinéraire en Toscane.

  1. Nous débutons l’aventure par les Cinque Terre où nous restons environ deux jours. C’est peu mais déjà pas mal. Pour lire la suite, c’est ici
  2. Nous continuons notre trajet vers Lucques et Pise, deux villes qui valent le détour.
  3. Nous arrivons ensuite officiellement en Toscane, et commençons notre visite par Volterra et San Gimignano.
  4. Puis nous faisons route plus au Sud vers Montalcino et Montepulciano pour profiter du bon vin et de la bonne bouffe 🙂
  5. Enfin nous remontons vers le Florence, en passant par la région du Chianti.

Ci-dessous notre itinéraire, que nous avons fait avec Georges, notre camping-car. Nous avons dormi en camping et dans des aires de camping-car. Pour trouver les campings et les aires de camping-car nous avons utilisé des applications mobiles comme Aire CC qui est devenu maintenant payant et Park4Night, totalement gratuit. Aujourd’hui nous n’utilisons plus que Park4Night et essayons au maximum de contribuer afin de partager nos expériences. Si vous voyez un BLH dans les commentaires, c’est moi 🙂

Lucques et ses remparts

L’aventure commence donc par les Cinque Terres dont vous pouvez trouver tous les détails dans un article dédié (c’est ici). Une fois les Cinque Terre visitées nous prenons la route vers Lucques et Pise, deux villes dont nous avons lu pas mal de bien.

Pour Lucques, tout avait bien commencé lorsque nous arrivons en ville sous le soleil. Pour se garer gratuitement nous choisissons de nous éloigner un peu du centre pour garer Georges sur un parking de supermarché. C’est safe et nous avons seulement une dizaine de minutes pour arriver au centre.

Lucques c’est une ville fortifiée vachement jolie. De vrais remparts entourent toute la cité, et une fois à l’intérieur on se sent comme en sécurité de l’envahisseur. Sauf qu’il n’y a plus d’envahisseur.. Nous allons directement au centre pour trouver à manger car il fait faim. Un petit tour sur Trip Advisor pour trouver un endroit sympa où se poser et surtout pouvoir manger local. Sinon c’est pas drôle. Ni une ni deux nous voilà avec des Focaccia dans la bouche directement au Paradis avec un grand P…

Lucques propose des ruelles sympathiques bourrées de commerce où l’on trouve de tout. Ne vous attendez pas à un centre ville géant tout reste quand même dans des proportions raisonnables. Pas trop le temps de visiter que la pluie arrive assez vite et là on prend vraiment cher. Rinçage complet qui nous oblige à nous mettre à l’abri. Et quoi de mieux qu’un bon bar à vin pour se mettre à l’abri 🙂

Une fois la pluie calmé nous reprenons la visite des ruelles et allons faire un tour du côté des remparts. Vous pouvez le voir sur les photos, la pluie ne nous a pas lâché comme ça. Pas grave, on est en vacance et avec une dose de bonne humeur et un parapluie multicolore à 2 balles y’a moyen de passer le temps.

Pise, ça y est, on va enfin la voir!

Et oui, qui n’a pas entendu parler de la tour de Pise. Une sorte de mythe que nous avions en tête depuis pas mal de temps. Il était temps de la démystifier.

Route vers Pise donc pour aller découvrir cette fameuse dame penchée. On gare Georges dans un parking pour camping-car et nous marchons vers le site, qui se trouve quand même assez loin, environ 25mn de marche, sous la pluie… Arrivé sur place on est assez surpris par la tour. Elle est quand même assez petite 🙂 Le site en lui-même ne contient pas que la tour. Celle-ci trône juste devant la cathédrale de Pise, majestueuse et l’église du Christ, magnifique également. Vous pouvez facilement prendre vos tickets pour visiter les trois, tout dépend du temps que vous avez à consacrer au site. Nous concernant, nous devions reprendre la route en fin de journée, nous avons donc choisi de visiter uniquement la tour, puis d’aller se balader dans les ruelles de Pise ensuite.

Bien sûr on ne peut pas visiter la tour sans le rituel du « photo montage » devant la tour. En bons touristes de base que nous sommes nous allons passer au moins une bonne demi-heure devant la tour à essayer de trouver des poses improbables. L’imagination n’était pas vraiment au Rendez-vous, mais on s’est bien marrés. Jugez par vous-même 🙂

Visitez la!

La visite de la tour en elle-même est plutôt sympa, mais attention, on est vite surpris par son « contenu ». La tour est en effet vide, elle a été vidée afin de pouvoir la restaurer et la faire tenir. Son inclinaison est impressionnante, on se demande comme elle ne se casse pas la gueule. Après quelques lectures on se rend compte des millions d’euros qui ont été investit pour la faire tenir. De nombreux renfort on été construit et ses fondations on été modifiées plusieurs fois. C’est un gros travail d’ingénierie qui a été fait. Grimper en haut demande quelques efforts, mais c’est jouable pour n’importe qui. L’inclinaison de la tour se sent lorsqu’on monte les escalier, c’est assez surprenant. Une fois en haut de la tour on peut observer une vue panoramique de Pise avec en premier plan la cathédrale et les jolies ruelles étriquées. Ça vaut le détour, même si le tarif est un peu élevé 😉

Une fois redescendu il se fait faim et nous décidons d’essayer de trouver un restaurant permettant à Amande de manger une pizza sans gluten. Nous trouver un bon petit restau qui nous a servi certainement à ce jour la meilleure pizza sans gluten qu’on ait mangé : L’Osteria In Domo.

Route vers le cœur de la Toscane en camping-car

La cité médiévale de Volterra

Nous quittons Pise et la pluie pour faire route vers le coeur de la Toscane cette fois, pour de vrai. Le paysage change peu à peu, mais pour être hônnete, on ne sait pas trop à quoi s’attendre. On entend souvent parler de la Toscane, cette région magique, on a l’image des cyprès en tête… En route nous nous arrêtons chez un paysan pour discuter un peu et surtout faire notre provision d’huile d’olive pour les vacances. Nous tombons sur un paysan amoureux de ses terres qui nous explique dans tous les détails son exploitation d’huile ainsi que son élevage de cochons. C’est génial, on apprend beaucoup. Nous prenons un peu de temps pour déguster ses huiles et choisir quelques bouteille. Huile et saucisson en poche nous reprenons la route pour Volterra, notre premier stop Toscan.

C’est au camping Le Balze que nous posons notre camping-car. Il est suffisamment près pour se rendre à pied au centre-ville. Après quelques dizaines de minutes de marche nous arrivons dans la cité médiévale et ses petites ruelles. Perdez-vous dans les ruelles et profitez de leur atmosphère. On tombe forcément à un moment sur les choses incontournables à faire comme la Piazza dei Prior, le théatre romain ou encore le Duomo et le campanile. Arrêtez-vous dans les boutiques pour acheter quelques souvenirs et surtout, surtout, faire le tour dans une boucherie pour manger local 🙂 Nous avons préparé notre repas comme ça, en revenant avec du fromage et de la charcuterie. Elle est pas belle la vie?

San Gimignano et ses maisons-tours

Il est temps de plier baguage pour notre prochaine destination : San Gimignano. De la route on voit déjà qu’il va y avoir du spectacle. Ses tours sont visibles de loin debout et bien droites. D’ailleurs, c’est assez troublant de voir ces immeubles « médiévaux » à cette hauteur. Le point noir, c’est pour se garer. C’est vraiment le bordel. Pour pouvoir garer notre camping-car nous devons aller dans un parking hors de la ville et assez loin. Heureusement un bus passe de temps en temps à partir de se parking. Mieux vaut ne pas le louper car il passe assez rarement.

Arrivé en ville on est sous le charme. La cité est grande avec de nombreuses ruelles dominées par les maisons-tours. Prenez une glace sur la place centrale, la Place de la Cisterna avant de repartir dans les ruelles. Flanez dans les magasins pour découvrir les produits locaux et terminez dans un bar à boire un bon café ou une bonne tisane. La pluie fait son retour, nous stoppons alors pour prendre un verre en attendant la pluie pour pouvoir reprendre la route vers notre prochain point de chute : Montalcino.

Montalcino et ses excellents vins

Cap donc tout d’abord vers Montalcino. Pour ceux qui ne connaissent pas c’est une ville produisant d’excellents vins rouges Italiens. Nous décidons de passer la nuit en agri-tourisme, au domaine Podere Il Coco, très bien noté apparemment. Et bien oui, nous n’avons pas été déçu. Après avoir placé Georges le camping-car entre les pins, nous avons réservé une table pour deux au domaine. Nous avons mangé comme des rois une cuisine excellente. Pour le vin, nous avons dégusté le magnifique Brunello di Montalcino qui nous a directement envoyé au paradis, sur un petit nuage. Quelle soirée. C’est rare de manger aussi bien le tout dans un cadre campagnard avec des gens que vous ne connaissez pas, à la même table.

Le ventre bien rempli et après avoir discuté avec des allemands à notre table, nous rentrons au camping-car pour dormir au pied des vignes du vignoble, dans un calme absolu. C’est ça la Toscane, profiter de la bonne cuisine et des bons vins. Profitez absolument des deux stars locales que sont le Rosso di Montalcino et le Brunello di Montalcino. Vous ne serez pas déçu. A ce stade du voyage nous atteignons le point le plus bas de notre itinéraire et nous décidons alors de faire route vers Montepulciano, le lendemain matin, autre haut-lieu du vin Toscan.

Les bains de San Filipo : la baleine blanche

Sur la route pour aller à Montepulciano nous faisons un stop aux bains de San Filipo, dit les bains de la « baleine blanche ».  Cette route est magnifique et représente pour moi l’idée que je me suis toujours faite de la Toscane. Des champs de blé à perte de vue, des cyprès. C’est magique et on se sent vraiment bien. Après quelques recherches sur Internet nous avons vu que ces bains sont gratuits et que l’eau est chaude. Il fait très beau ce jour là alors nous décidons d’y passer une bonne partie de la journée pour mettre un peu les pieds dans l’eau durant notre voyage. Il est assez facile de s’y garer même si le parking est très en pente. Comptez quelques euros pour plusieurs heures aux bains, ce n’est vraiment pas très cher, surtout qu’il n’y a pas d’entrée à payer. C’est cool.

Sur place nous essayons plusieurs « baignoirs » avant d’aller voir la baleine blanche. C’est tellement reposant! L’eau est chaude et on est vraiment comme dans une baignoire. On pourrait rester là toute la journée sans problèmes. Après quelques heures de bullage intégral, nous allons voir quelques mètres plus bas la fameuse baleine blanche. Wow. C’est beau. C’est blanc, massif et le juste impressionnant.

Montepulciano, le grand frère

Montepulciano est encore plus grand que Montalcino. Là ou Montalcino compte environ 5000 habitants, Montepulciano en compte le triple. Après un peu de recherches nous trouvons un point où garer Georges sans payer 😉 Nous marchons un peu pour remonter vers le centre et prendre un peu de temps pour visiter la ville. On retombe sous le charme des cités médiévales. Nous prenons un peu de temps pour faire quelques caves et acheter un peu de vin. On retrouve les mêmes dénominations qu’à Montalcino, à savoir le Rosso et le Brunello. Nous mangeons sur place et reprenons déjà la route pour cette fois-ci la région du Chianti.

La région du Chianti, la Toscane en photo

Il est temps de remonter vers Florence en passant par la région du Chianti. Nous avons planifié de nous arrêter à Radda et Greve, deux ville qui apparemment valent le détour. Nous allons voir cela de plus près 🙂

Radda, petite ville sur les hauteurs

Changement de décors avec l’apparition de plus en plus de vignobles. Radda est entourée de vignes. On se retrouve à 500m d’altitude dans une petite ville d’environ 1600 habitants. Radda est sur une sorte de crète et de chaque côté les paysages sont très beaux. Vignes d’un côté, grandes plaines de l’autre. C’est sûr, il faut aller randonner.

Nous posons le camping-car dans le parking d’un restaurant au milieu des vignes et partons en randonnée. On est pas déçu! Après avoir pris un petit chemin sue une crête qui fait face à la ville nous redescendons par les vignes pour revenir en ville. Nous tombons sur un champ de coquelicots où nous faisons quelques photos puis remontons vers Radda. Après un peut de temps pour retrouver un chemin pour remonter, nous arrivons en ville sous un soleil de plomb. Il faut savoir que pour protéger les vignes des bêtes sauvages de grandes clôtures sont installées tout le long des vignes. Il est parfois difficile de les traverser 🙂

La ville est charmante et très petite. Nous passons un peu de temps au centre et nous arrêtons dans un petit restaurant pour manger en terrasse. Nous reprenons ensuite notre petit tour en ville pour admirer la vie sur les collines environnantes. C’est vraiment pas mal. Plutôt content nous reprenons la route pour retrouver Greve.

Greve in Chianti et ses villages

Arrivé à Greve nous garons le camping-car à l’entrée de la ville au bord d’un terrain de foot. Nous marchons un peu pour rejoindre le centre et nous découvrons une ville très différente de Radda. Le centre est très grand avec une grande place remplie de pavées. Greve c’est environ 13000 habitants, on n’est plus dans la même configuration que Radda, c’est tout de suite moins abordable.

Montefioralle, le coup de coeur

Comme la ville ne nous plaît pas plus que ça, nous décidons d’aller randonnée dans les vignes. Petit tour sur Komoot, mon application de randonnées favorite, et nous trouver une petite randonnée sympa. C’est parti. La randonnée part de la place de ville pour monter petit à petit vers les collines. Nous passons par plusieurs paysages dont la forêt pour finalement arriver aux vignes et atteindre Montefioralle, un village sur les hauteurs.

Montefiroalle est un des plus anciens village de Toscane et il est encore entouré par ses murs d’origine. Quel régal de se balader parmi ses ruelles étroites. Le village est calme et on prend notre temps pour visiter le moindre recoin. Montefioralle restera parmi nos endroits préférés de Toscane, sans aucun doute.


La Toscane en résumé

Où manger en Toscane?

Parmi les bonnes adresses que nous avons testé en Toscane, il y a :

  • Podere Il Cocco : noté 5 sur 5 sur TripAdvisoir pour presque 300 commentaires. C’est vous dire la performance de cet agritourisme d’une qualité exceptionnelle. Si vous passez dans le coin de Montepulciano il faut absolument dîner là-bas, voir même y dormir. Ou vous servira un vin exceptionnel et des mets de qualité, locaux qui plus est.
  • L’Osteria In Domo : je n’irais pas dire que c’est le restaurant du siècle, mais si vous cherchez des pizzas sans gluten à Pise alors vous ne serez pas déçu. A tester à midi.

A ne pas manquer en Toscane :

  • La tour de Pise, il faut la voir, c’est certain et flâner dans les ruelles de la ville.
  • L’agritourisme : vous trouverez sur votre route des fermes qui vendent de fantastiques produits locaux. Huile d’olive, saucisson, vin, formage de qualités, tout est là pour se faire des repas à la bonne franquette avec des produits magnifiques.
  • La ville de Lucques et ses remparts. Une demie-journée devrait suffire pour vous laisser le temps de se balader dans son centre historique et buller aux terrasses des cafés.
  • Il bagno San Filipo : si vous voulez vous raffraichir alors foncez aux bains. S’assoir dans les baignoires naturelles est un véritable paradis et on y resterait des heures sans hésiter.
  • Dégustation de vins : et oui, il serait dommage de ne pas apprécier à sa juste valeur les Rosso di Montalcino ou Montepulciano, mais encore plus les Brunello qui sont des vins exceptionnels.
  • Montefiorale : ce village haut perché près de Greve in Chianti et tout simplement unique. Se balader dans ses ruelles amène calme et sérénité. On est bien.

 

Les Cinque Terre, des villages colorés plein de vie

L’aventure commence donc par les Cinque Terre, 5 villages accrochés à des collines qui bordent la mer. Ces 5 villages sont reliés entre eux par un chemin de fer qui permet aux touristes de facilement passer d’un village à l’autre. En effet, pas de route en bord de mer pour passer d’un village à l’autre. Si vous restez plusieurs jours il existe des « pass » permettant d’utiliser le train sur plusieurs jours sans trop de frais. Nous concernant, nous sommes restés 2 jours pour visiter les 5 villages, c’est faisable si vous ne voulez pas les voir dans tous les détails. Nous avons même eu le temps de buller au bord de la plage en fin d’après-midi.

Nous posons Georges, notre camping-car, au village de Levanto, ou nous nous arrêtons au camping « San Michele ». Très bon accueil et des places de camping-car bien de niveau, ce qui est très agréable, surtout la nuit. Ça évite de rouler sur le côté.. De Levanto il est très facile de rejoindre la première station de train. Attention, il faut quand même compter une bonne petite demie-heure de marche si vous y allez à pied. Je dirais qu’il y a un bon 3km de marche.

Une fois à la gare de Levanto il est très facile de prendre ses billets de train et de rejoindre le premier village des 5 terres : Monterosso.

Comment visiter les Cinque Terre?

Et bien il existe bien des façons différentes de visiter ces 5 villages. Par la mer, à pied, en train. Tout dépend de votre approche :

  • par la mer on a une vue des villages de face ce qui est impossible autrement. Un avantage certain 🙂
  • à pied on peut passer par les chemins de randonnée et apprécier les vignobles et la vue des villages par le haut.
  • par le train on va beaucoup plus vite et il est très facile de rejoindre chaque village en des temps records.

La carte ci-dessous provient du site http://www.cinqueterre.eu.com qui donne toutes les infos pour se balader entre les villages.

Carte des Cinque Terre

Bien sûr le mieux et encore de faire un mixte de toutes ces différentes façon afin de mélanger les approches. Prenez un pass train pour être sûr de pouvoir revenir très facilement à n’importe quel moment à votre point de départ et chaussez de bonnes chaussure de marche ou randonnée afin de préserver vos pieds si l’envie de visiter les sentiers vous prend.

C’est parti pour notre tour d’horizon des villages des Cinque Terre.

Monterosso al mare

Quelque minute après notre départ de Levanto nous arrivons à Monterosso. Le trajet et vraiment très rapide. Sorti de la gare c’est tout de suite les vacances! On arrive directement sur le bord de mer avec ses plages en cailloux. Le choix est alors difficile : visiter ou rester sur la plage à buller? Nous avons choisi de partir visiter le village et nous sommes tout de suite tombé sous le charme. Des ruelles escarpées, des escaliers partout, des murs colorés, on se sent bien. Le top, c’est de monter en haut de la butte afin d’avoir une vue panoramique sur le village et la mer.

Une fois des images plein les yeux nous sommes redescendu dans le village afin de profiter un peu des magasins et pour trouver un endroit ou manger. Inutile de vous dire que les glaces sont juste à tomber par terre. On fait vite le tour du village, car il est assez petit, donc nous avons pris notre temps histoire de profiter de tout ça. La star locale, c’est le citron, vous en trouverez à toutes les sauces. Monterosso c’est top et nous avons bien pris le temps pour en profiter.

Nous finissons la journée au bord de la mer, dans un bar à profiter du soleil et de la vue. Puis retour en train au point de départ pour dormir au camping. La visite des 5 terres continue le lendemain.

Riomaggiore

Le lendemain nous filons directement au dernier arrêt, le dernier village des Cinque Terre, Riomaggiore, afin de faire le trajet retour à pied entre les villages durant la journée. C’est ambitieux, car il y a quand même pas mal à marcher entre les villages. Surtout, nous nous rendrons compte que certaines jonctions sont fermées, il est donc impossible de rejoindre les villages entre eux à pied, il faut prendre le train. Heureusement, seulement quelques jonctions sont fermées.

Si vous prenez vos billets de train sur plusieurs jours vous aurez aussi accès à certaines jonctions entre les villages gratuitement. Sinon il faudra payer environ 10€ pour pouvoir y avoir accès. Le pass sur plusieurs jours est donc très intéressant. Ce pass se nomme les « Cinque Terres Card » et vous trouverez les informations ici : http://www.cinqueterre.eu.com/fr/cinque-terre-card.

Arrivé à Riomaggiore nous découvrons un village bien différent de Monterosso. Très escarpé, baladez-vous dans la rue principale très en pente mais remplie de petits restaurants et commerces intéressants. Tout dépend de l’heure à laquelle vous arrivez. Si vous arrivez un peu avant midi, descendez d’abord au bord de la plage, visitez les ruelles, puis remontez dans la rue principale pour trouver un bon restaurant et manger en terrasse, dans la ruelle, et profiter du passage et de la vie locale.

Manarola

Le chemin qui longe la mer pour joindre les villages de Riomaggiore et Manarola est fermé pour cause de travaux. Nous reprenons alors le train pour nous diriger vers Manarola. Le trajet est très rapide, quelques minutes suffisent pour rejoindre le village. Nous découvrons alors un village encore plus accroché à la montagne, c’est assez bluffant ce que l’homme à pu faire. Le village est construit le long de la route principale, la via Discovolo et grimpe sur une crête rocheuse, comme vous pouvez le voir sur les photos, qui domine la mer Méditerranée. Baladez-vous dans les ruelles très étroites et colorées, parallèles et reliées par des escaliers.

Ce village est différents des précédents, très denses et compacte il est très sympa de se balader dans les ruelles pour descendre jusqu’à la mer. Après avoir marché une petite heure, nous reprenons le train pour rejoindre le prochain village de Corniglia.

Corniglia

Corniglia se distingue des autres villages des Cinque Terre, car il est le seul qui ne descende pas directement sur la mer : la partie principale du village est située au sommet surplombant la mer, entouré sur les côtés par des vignobles en terrasse. Comme précisé sur Wikipédia, pour atteindre le village, il est nécessaire de gravir la Lardarina, un escalier composé de 33 volées de marches totalisant 382 marches, ou d’emprunter la route qui le relie à la gare ferroviaire.

Corniglia est le village central des Cinque Terre. Ainsi, de ses hauteurs il est possible d’apercevoir les autres villages. Ses ruelles étroites sont agréables a parcourir, on imagine la vie des habitants qui doit être très spéciale. Les couleurs du village sont éclatantes et le soleil bien présent ce jour-là les mets bien en valeur.

Vernazza

Dernière halte de notre voyage parmi les Cinque Terre, nous rejoignons Vernazza par un chemin de randonnée que nous prenons à Corniglia, gratuitement grâce à notre pass du billet de train. Le chemin se trouve assez facilement en sortie de village et un monsieur nous attends pour nous faire payer l’entrée. Nous présentons nos billets, et c’est parti.

Le soleil tape fort et la liaison entre les deux villages fait 3 kilomètres environ. Rien de méchant mais avec le soleil à son maximum on souffre un peu. Surtout que dans ce sens, ça ne fait que monter 🙂 En fin de parcours on arrive par un petit chemin au niveau d’un escalier qui nous mène au village. On ne sait pas trop où on est mais c’est pas grave, le village est petit, on sait qu’on va s’en sortir.

Arrivé dans le village on observe encore des différences avec les villages précédents. On se retrouve après quelques minutes sur une petite place avec des cafés et de très vieux bâtiments. C’est très sympa et aussi, ça mène à un petit port où des gens s’installent au bord de la mer. Beaucoup de touristes mai l’ambiance est sympa, ça bouge. On passe un peu de temps à apprécier les vielles façades des bâtiments et on se demande comment tout cela tient debout.

Creuvé de cette journée de marche nous ne traînons pas dans le village. On en a franchement vu pas mal déjà et il est temps d’aller reposer nos petits pieds, surtout qu’il va nous rester pas mal de marche pour retourner à notre camping. On a pas fini 🙂 Nous reprenons le train pour revenir à la case départ et rentrer avant la nuit.

Alors les Cinque Terre, faut-il les visiter?

Et bien ça dit que ça vaut carrément le coup. J’avais découvert ces villages dans un Géo et les images donnaient sérieusement envie d’aller y faire un tour. Bien sûr la visite n’est pas de tout repos et au bout d’un moment les ruelles deviennent répétitives mais cette impression vient à mon avis de la fatigue.

Ce qu’il faut retenir c’est l’ambiance générale joviale, les couleurs, le fourmillement des touristes qui s’entassent dans si peu d’espace. Il y a de la vie c’est certains. On ne s’ennuie pas et quand la fatigue se fait trop sentir il y a toujours un marchand de glace ou un bar pas loin histoire de faire une bonne grosse pause. Tout est très bien organisé par l’office du tourisme pour visiter les villages via le train. Si vous avez suffisamment de temps et d’énergie vous pouvez également faire les visites en randonnant, mais il faut dans ce cas bien planifier la journée car il y a beaucoup de marche.

Les Cinque Terre peuvent donc être visitées de toutes les façons et donc sous des angles différents. On oubliera pas le citron, star locale déclinée sous toutes ses formes que l’on peut apprécier à différents moments de la journée. Tous les ingrédients sont là : la bonne nourriture, la mer, la montagne, et les sourires des gens. Si vous avez l’occasion un jour d’y aller, alors n’hésitez pas, c’est magique.

A bientôt,

Sté.

Slovaquie, tant de choses à découvrir!

Cela faisait un bon bout de temps que ça nous trottait dans la tête. C’est en Août 2018 que nous sommes passé avec Georges en Slovaquie, lors d’un roadtrip plus large qui nous a fait passer par l’Allemagne, puis la Pologne, la Slovaquie et enfin la République Tchèque. Hein? Georges? C’est qui ça? Georges c’est notre camping-car. Georges il est plus tout jeune. C’est un Chausson Welcome 85 qui date de 2006 et qui roule comme un charme. Georges il est cool. Il nous permet de voyager pour pas trop cher, car voyager vous le savez, ça coûte cher… Je vous présenterais Georges plus en détail plus tard. D’abord, revenons à l’essentiel, la Slovaquie.

Qu’est-ce qu’on a fait en Slovaquie?

Nous nous sommes concoctés un itinéraire d’environ 5 jours en Slovaquie :

  1. Nous sommes entrés en Slovaquie par la Pologne, au niveau des montagne Tatras.
  2. Puis nous avons fait un petit détour par l’Est, par le château de Spis, pour revenir ensuite sur le paradis slovaque et les gorges de Sucha Bella.
  3. Route vers les Tatras de nouveau, pour randonner autour du lac de Pleso.
  4. Cap à l’Ouest, vers les Mala Fatra, une petite chaîne de montagne, afin de randonner sur la crête de Chleb.
  5. Enfin nous finissons vers l’Ouest, pour rejoindre la République Tchèque, par une visite d’un village typique : Cicmany.

Programme chargé donc, qui donne ceci sur la carte :

N’hésitez pas à zoomer sur la carte afin de voir plus de détail notamment par rapport aux parcs naturels. Le programme a été relativement équilibré avec de la randonnée dans les Tatra et Fatras, de la visite de ville, des villages traditionnels et aussi de la Via Ferrata. En route pour plus de détails.

Arrivée à Kezmarok et visite du château de Spis

Nous traversons donc la frontière pour arriver en Slovaquie. L’accueil est assez étrange, nous croisons pas mal de réfugiés en train de vendre des champignons sur le bord de la route. Nous découvrons après quelques recherches que la Slovaquie doit assurer son quota de réfugiés au niveau de l’Europe. Ambiance.
Ayant pas mal marché les derniers jours on décide alors de se la joueur plus cool, et nous faisons cap vers Kezmarok, charmante ville de petite taille mais remplie de choses intéressantes à voir.
Nous nous garons aux abords de la ville et marchons un peu pour la visiter. C’est très coloré et ça vaut le détour au niveau architecture, il y a de jolies choses à voir. A retenir ici :
– l’église en bois : attention à bien regarder les heures de visite, car sinon, comme nous, vous ne pourrez pas y aller…
– l’église évangélique
– le centre ville : la grande rue est agréable, pleine de couleurs, et à taille humaine
– le château : rien de spécial ici, nous sommes simplement rentré dans la cours
– les ruelles : n’hésitez pas à flâner dans les ruelles, elles sont très jolies

Route vers le splendide château de Spis

Une fois la visite de la ville terminée, nous faisons route vers Spis afin de visiter le château. Nous l’avons vu sur des prospectus disponibles à l’office du tourisme de Kezmarok. Les routes sont plutôt bonnes en Slovaquie et nous devons prendre une vignette pour avoir le droit d’utiliser les autoroutes. Pas de panique, la vignette n’est pas chère et vous pouvez l’acheter en ligne, c’est plutôt bien fait. Comptez une dizaine d’euro pour celle-ci.
Une fois arrivés au château, nous découvrons qu’il est trop tard pour le visiter, nous le ferons donc le lendemain matin. Nous dormons sur place, en contrebas sur le parking visiteur. L’endroit est vraiment sympa, comme le château est en hauteur, la vue est belle sur les collines aux alentours. Le lendemain matin, nous prenons la matinée pour visiter le château, il est juste génial. Même s’il est en ruine, tout est bien entretenu est en restauration. Montez dans la tour afin d’avoir une vue en hauteur des environs, ça vaut le détour. Personnellement j’en garde un très bon souvenir. Nous quittons ensuite le château vers 12h afin de nous rendre au paradis slovaque, à moins d’une heure de route.

Le paradis slovaque

Nous n’avions pas prévu au départ de faire un stop ici. Mais au château de Spis nous avons rencontré un couple d’américain très sympa dans un camping-car comme nous, qui avaient passé la nuit au même endroit. Après nous avoir offert un verre de rhum, dès le matin, nous partageons nos programmes. Ils nous parlent alors de Sucha Bela, dans le paradis slovaque. Après avoir jeté un œil sur le Net, bingo, nous faisons route vers les gorges de Sucha Bela pour randonner.

Avant d’embarquer pour cette randonnée, prenez bien conscience que les chemins sont parfois difficiles, puisqu’il s’agit ici d’une via ferrata mais sans protections. On grimpe des échelles parfois sur des hauteur de 10m, sans sécurité, avec les chaussures mouillées… Bref, c’est largement faisable à condition de ne pas avoir le vertige et surtout d’être bien équipé.
Si vous avez des chaussures d’eau c’est encore mieux car une grande partie de la randonnée se déroule dans le lit de la rivière, donc vous perdrez beaucoup de temps à marcher sur les pierres ici et là pour ne pas vous mouiller les pieds. Le plus efficace ce sont donc les chaussures d’eau à alterner avec les chaussures de randonnée.

Faites attention, c’est assez technique

Une fois sur les lieux il faut s’acquitter d’un ticket d’entrée au tarif très modeste (quelques euro). Le parking est parfait et nous garons Georges facilement pour pouvoir aller randonner. Très facile de trouver la randonnée, il suffit de suivre le chemin. Mais attention, c’est chaud 🙂 Ici on s’embarque pour une via ferrata de plusieurs kilomètres pour finir ensuite en randonnée normale. Niveau condition physique il faut quand même être prêt et avoir aussi un bon équipement, car on marche dans l’eau pendant une bonne partie de la randonnée. Niveau vertige également, prenez conscience que la via ferrata réserve des endroits assez chauds où il va falloir grimper sur des échelles sans sécurité. Bref, n’y allez pas si vous n’êtes pas confortable avec cela.

Les Tatras, cette chaîne de montagne magnifique

Nous avions quitté les Tatras en Pologne, nous y revoici en Slovaquie. Cette chaîne de montagne est vraiment sympathique et lorsqu’on roule sur l’autoroute et qu’on peut l’apercevoir au loin elle est impressionnante. Cap vers le lac de Štrbské (Štrbské Pleso) où nous commençons notre randonnée. Nous dormons la nuit dans le camping Strba plus bas à quelques minutes du lac pour partir au petit matin et profiter de la journée. Nous partons avec Georges et nous garons prêt de la gare. Comptez 6€ la journée mais vous pouvez aussi vous garer dans le centre, les prix sont les mêmes.

Les Tatras, c’est un bol d’air pur

Sac à dos prêts, nous partons du parking pour nous diriger vers le lac. Un fois le tour du lac fait, nous continuons notre randonnée vers les hauteurs et profitons de vues magnifiques sur les Tatras. Vous appercevrez certainement le mont Rysy qui culmine à 2500m. A la moitié de la randonnée nous arrivons au lac Popradské au bord duquel se situe un petit hôtel. La restauration est très facile sur les lieux, donc pas de stress. Prenez le temps, et après une bonne bière faites le tour du lac pour reprendre le chemin du retour. Nous quittons alors les Tatras avec des images plein les yeux et un sentiment de plénitude. Merci les Tatras! Les Tatras, c’est un bol d’air pur…
Jettons un oeil à notre randonnée dans les Tatras, au départ du lac de Štrbské, d’une longueur de 15km.
[sgpx gpx= »/wp-content/uploads/gpx/6_sept._2018_09_17_01.gpx »]
Comme vous le voyez, rien d’insurmontable, le dénivelé est relativement normal. Néanmoins il faut partir bien équipé niveau chaussures car une bonne partie de la randonnée se fait sur des chemins caillouteux. Les températures baissent légèrement au fur et à mesure de la montée, mais rien de rude. Pensez au multicouche qui vous sauvera la vie si vous avez froid au lac, avant de reprendre la descente.
Nous aurions pu continuer plus haut, vers les sommets, car les sentiers sont bien balisés. Mais la fatigue due à l’enchaînement des marches journalières nous a fait rester raisonnable… Il faut parfois savoir se retenir 🙂
Quelques photos pour vous montrer à quoi ressemblent les lieux.

Route vers le village musée de Vlkolinec

Nous quittons les Tatras pour nous rendre à une autre chaîne de montagne, beaucoup plus petite : les Mala Fatra. Avant d’y arriver, nous faisons une escale au village de Vlkolinec. Ce village est un village-musée traditionnelle qui permet de découvrir la magie des maisons slovaque d’autrefois. Outre le charme instauré par l’isolement du village, ce sont les couleurs des maisons qui nous enchantent le plus. Le village est très petit mais on ressend une réelle magie quand on se promène dans les petites ruelles. Une petite ferme vous accueil et les propriétaire s’amusent à jouer avec les biquettes pour faire rire les touristes. On se sent bien à Vlkolinec, mais il faut quand même penser à partir afin de laisser ses braves habitants dans le calme de nouveau.

Cap à l’Ouest de la Slovaquie vers la crête de Chleb

Nous reprenons la route pour les Malà Fatra ou « Petite Fatra » en français, chaîne de montagne moins haute que les Tatras mais relativement élevée quand même. Ce massig montagneux fait partie des Carpates et culmine à son plus haut point à 1700m. Il y a donc de quoi faire! Nous dormons dans les alentours, dans un petit camping près de la commune de Belà, afin de pouvoir partir en randonnée le lendemain dans la matinée.
Au réveil, après un check-up rapide de Georges, nous prenons route pour les téléphériques qui nous emmènerons vers la crête de Chleb, afin de faire notre petite randonnée. L’accès est très facile, il suffit de se garer à Vràtna, prendre un ticket pour le téléphérique et attendre que celui-ci passe, il est programmé toute les heures. Ou alors vous pouvez partir d’en-bas pour les plus courageux mais je déconseille car l’ascension est assez longue et vous arriverez en haut déjà assez fatigués.
Une fois arrivé en haut vous pouvez vous restaurer facilement grâce au restaurant sur place. Sinon, partez en randonnée sur la crête et admirez les paysages de la vallée qui s’offrent à vous. Le spectacle est magnifique et l’on peut facilement voir des deux côtés. La randonnée est assez simple, et vous pouvez visiter les différents sommets. Comptez deux à trois heures de marche, mais vous pouvez bien entendu faire plus, le terrain de jeu est immense.

Immersion dans les terres et visite du village de Cicmany

Nous quittons les crêtes pour prendre la route vers notre prochaine destination, un camping dans la ville de Liestany, le camping Nitrianske Rudno. Pas fameux ce camping mais une sacrée immersion dans la vie locale. Le camping est au bord d’un lac et a du avoir ses heures de gloire. Mais elles sont bien derrière 🙂
Le but ici est d’être près de deux endroits : la château de Bojnice et le charmant village traditionnel de Cicmany. Il faut bien dormir quelque part, non?
Après une nuit ok nous commençons par la visite du château, qui nous prendre environ 1h. C’est intéressant, il est plutôt charmant, mais attention, c’est assez cher : le parking ainsi que l’entrée pour le château ne sont pas donnés. Comptez environ 15€ par personne. La visite nous dévoile les salles intérieures du château avec un guide. Attention, pas de guide français disponible. Nous mangeons sur place au château et prenons ensuite la route pour le village traditionnel.
Ce village est magnifique. Il est très différent du village de Vlkolinec, l’architecture étant vraiment… spécifique. Pas de droit d’entrée, le village est de taille moyenne et on peut se garer très facilement. Nous prenons le temps pour errer dans les ruelles et profitez des maisons typiques, c’est vraiment intéressant à voir.
Ce sera notre dernière visite en Slovaquie qui nous a émerveillée de tout ce qu’elle a à offrir. Nous n’avons pas tout vu, loin de là, mais ce que l’on a vu nous a déjà bien enchanté. Nous prenons alors la route vers la République Tchéque pour visiter Pragues. Merci à toi chère Slovaquie, et au revoir.

La Slovaquie, en résumé

Où manger…

– A Strba Pleso, dans les Tatras : allez faire un tour dans le restaurant Koliba Zerucha qui offre une cuisine traditionnelle pour découvrir ce que peut offrir la Slovaquie. C’est pas mal.

Où dormir…

– Si vous êtes en camping-car, n’hésitez pas à dormir sur le parking au pied du château de Spis. C’est juste génial.
– Les campings sont vraiment sommaires, mais par contre ils ne sont pas chers. Je n’en ai pas vraiment un à recommander, mais à 15€ la nuit, il n’y a pas vraiment de questions à se poser 😉

A ne pas manquer en Slovaquie :

– Les randonnées dans les Tatras, au milieu de ses sommets
– La charmante ville de Kežmarok
– Le paradis Slovaque, et les gorges de Sucha Bella
– Les petites Fatras, pour une petite randonnées sur la crête
– Les villages traditionnels de Vlkolinec et Cicmany

Chère Slovénie, qui es-tu?

C’est en Août 2017 que nous avons passé environ une semaine dans ce charmant petit pays très accueillant qu’est la Slovénie. Nous avions préparé un peu notre voyage avant d’y aller, mais nous n’avions pas fait grand chose. C’est sur place que nous avons plus ou moins organisé au jour le jour notre route. Les images vues sur Internet nous ont donné un aperçu des paysages de Slovénie que nous allions voir, mais c’est toujours mieux en vrai, non?

Franchement, ce pays est vraiment surprenant. Il est si petit mais en même temps il est si diversifié! C’est complètement incroyable de pouvoir croiser sur une si petite surface la montagne, des lacs magnifiques, des gorges surprenantes, un plateau magnifique, la mer et une capitale à taille humaine mais si jolie.

Bref, vous l’aurez compris, on ne s’ennuie pas en Slovénie. Voici un rapide aperçu de notre itinéraire qui va nous faire découvrir les fabuleux paysages de Slovénie :

 

Ainsi, dans l’ordre, voici l’itinéraire en détails :

Premier jour : Piran

Deuxième jour : Piran / Izola

Troisième jour : Piran / Portoroz

Quatrième jour : Ljubljana

Cinquiène jour : Velika Planina

Sixième jour : Bled

Jour 7 et 8 : Bohinj

 

Piran : un brin de côtes en Slovénie

Piran est un passage incontournable de la Slovénie. C’est un petite ville portuaire très touchante par sa simplicité, ses couleurs et sa convivialité. Les ruelles sont étroites et permettent de se protéger du soleil. Le port permet de faire bronzette et de se baigner tranquillement. Même s’il n’y a pas de plage de sable il y a plein d’endroits pour se baigner et c’est cela qui compte. L’eau est belle et il y a toujours un bar ou restaurant pas loin en cas de fringale.

En Slovénie il n’y a pas beaucoup de côte donc pas beaucoup de plages. Mais ce n’est pas pour cela que Piran est si unique. C’est avant tout parce qu’on s’y se sent bien. Vraiment bien. Et parce qu’on se rend que, même si elle est toute petite, la Slovénie offre des paysages différents, et de tout 🙂

Si vous ne savez pas par où commencer, visiter alors les petites ruelles étroites et colorée. On s’y perd un peu mais c’est le jeu. Inutile de prendre son smartphone pour s’aider de Googlemaps. Laissez-vous guider par votre intuition, vous ne serez pas déçu.

Prenez votre temps, rien ne presse…

Une fois sortie des ruelles, allez faire un tour dans le port où vous trouverez des endroits calmes où s’allonger pour profiter du soleil et se baigner. En cas de faim, les restaurants ne sont pas loin et un petit coup d’œil à TripAdvisor vous permettra de vite trouver ce qui vous convient le mieux. On passe facilement la journée à Piran sans s’ennuyer un seul instant. Si jamais c’est le cas, alors longez la côté pour aller vers Portoroz, bien moins calme et plus touristique. Mais la balade vaut le coup, surtout à l’heure du coucher de soleil. Vous pourrez en profiter presque tout le long de votre balade.

 

Ljubljana, la petite capitale au grand coeur

Ljubljana… Que dire de cette ville coup de coeur à l’image de ce magnifique pays qu’est la Slovénie. Une ville encore une fois à taille humaine, sympathique, sans aucun doute dans mon top 5 ! Et oui, même si c’est une ville, elle fait partie des plus beaux paysages de Slovénie. On y trouve un peu près tout pour passer du bon temps. La visite de la ville et ses rues accueillantes, le château dans les hauteurs qui surplombe la ville, les rues insolites, les bars et restaurants..

Commencez par visiter la ville en journée et flâner le long de la Ljubljanica. Arrêtez-vous dans un bar puis aller visiter le marché au centre ville. Ensuite continuez vers la château et profitez-en pour réserver le restaurant au château pour la soirée. La journée je vous conseille de vous faire un itinéraire afin de profiter au maximum de chaque ruelle et de ce qu’elles apportent.

Une ville encore une fois à taille humaine, sympathique, sans aucun doute dans mon top 5 !

Par où commencer?

Alors… Par quoi commencer? Il n’y a pas d’ordre mais je dirais qu’il est important avant tout de profiter du soleil durant la journée pour visiter le château et les ruelles. Aussi, prenez conscience de votre endurance physique et votre envie de marcher! En effet on enchaîne vite les kilomètres et la montée du château est assez abrupte. En fin de balade vous pouvez terminer dans les ruelles commerciales où se trouvent pas mal de magasins spéciaux, ou encore dans le marché non loin des rives et de la cathédrale Saint Nicolas. Profitez des couleurs de la ville et de ses attractions comme le pont des dragons, la Trubarjeva cesta ou encore le plus haut immeuble de la ville, la tour Neboticnik ou vous trouverez un sympathique bar louange pour vous détendre.

 

Velika planina – parmi les plus beaux paysages des alpes de Slovénie

J’avais vu quelques photos sur le Net de ce plateau Slovène. Nous nous y sommes donc rendus et là… ce fut l’émerveillement total… Nous étions loin de nous douter que cet endroit était si magnifique et dépaysant. Ce plateau magique, avec son village de bergers, est époustouflant. L’alpage se situe à environ 600m et culmine à 1700m. Il est un lieu idéal pour partir en randonnée à travers les prairies verdoyantes les pins, c’est tout simplement inoubliable. Le plateau offre de nombreuses possibilités de petites promenades et de randonnées plus longues, que vous pouvez combiner avec des visites culinaires du village ou encore avec les rencontres des animaux de l’alpage. Ici les vaches sont chez elles, attention à ne pas trop les déranger. Pour monter à Velika planina, il faut prendre le téléphérique qui part de Kamniška Bistrica, et poursuivre ensuite avec le télésiège jusqu’au sommet, où une vue formidable vous attend.

 

Une fois la randonnée commencée (qui pourra durer plus ou moins longtemps en fonction du chemin choisi) n’hésitez pas à prendre votre temps pour profiter du village de bergers et des vaches. N’oubliez pas que dans un sens vous allez descendre et qu’il faudra alors tout remonter ! Cependant pas de craintes le dénivelé est abordable. Pas d’inquiétude également pour manger, vous pourrez faire une halte à mi-parcours afin de vous restaurer tranquillement. On peut y passer la journée sans aucun problème tellement il y a d’endroits à explorer. En fin de randonnée prenez le temps de méditer en haut des montagnes en profitant du clame qu’elles offrent…

Nous avons dormi en bas dans la vallée, dans une charmante maison. Il n’y a pas beaucoup de logements pour dormir mais en vous y prenant un peu à l’avance vous trouverez votre bonheur.

Velika Planina méditation
Velika Planina

Bled : un lac de toute beauté

Non loin de la Velika Planina, à environ une heure de route, se trouve la ville de Bled et son magnifique lac. Station de montagne slovène située dans les contreforts des Alpes juliennes, Bled se situe à environ 500m d’altitude et compte une population d’environ 6000 habitant. Perché sur une falaise surplombant le lac, le château de Bled datant du XIe siècle abrite un musée, une chapelle et une imprimerie. L’église Sainte-Marie de l’Assomption, avec son escalier raide et son clocher, est juchée au sommet d’une île au milieu du lac.

Bien qu’un peu touristique, l’endroit est très dépaysant et va vous offrir de nombreuses activités sur le lac et dans les alentours. Restaurants, bars, magasins, balade au château, il y en a pour tous les goûts. Prenez une barque pour passer une heure ou deux sur le lac et aller visiter l’île. Sinon dégustez simplement une glace au bord du lac, les pieds dans l’eau.

C’est vraiment l’attraction à ne pas manquer, ces gorges sont magnifiques.

Si vous voulez vraiment bouger, alors prenez route vers les gorges de Vintgar, véritable star des paysages de Slovénie. C’est à deux pas de Bled que se trouve cette gorge exceptionnelle. Sur un parcours de 1,6 km, des passerelles et galeries de bois conduisent les visiteurs entre des cascades, des vasques et des rapides au pied d’impressionnantes parois rocheuses. Le pont de pierre de l’ancienne voie ferrée jette son arc unique au-dessus de la gorge. Depuis Bled vous pouvez y aller à pied (comptez une bonne heure de marche) ou prendre la voiture car il est possible de se garer sur place. C’est vraiment l’attraction à ne pas manquer, ces gorges sont magnifiques.

 

 

Bohinj, la paix au creux des montagnes

Bohinj, non loin de Bled, a certainement été, avec Ljubljana, notre coup de coeur de Slovénie. Si vous recherchez la nature et le calme alors c’est là qu’il faut être. Bohinj vous apporte tout ce dont vous avez besoin pour passer d’excellents moments de détente. Son lac, avec son eau christalline va vous émerveiller. Bien aménagé avec des plages discrètes vous pouvez choisir parmi un grand nombre d’activités comme la baignade, le kayak, etc.. Prenez votre serviette et passez la journée au bord de l’eau avec un bon bouquin, vous serez heureux. Mais Bohinj ce n’est pas que son lac. Les montagnes qui entourent le village regorgent de chemins de randonnée.

Pour la randonnée donc, vous avez tout ce qu’il faut à portée de pied! Le parc national du Triglav vous propose de belles randonnées le longs des gorges de Mostnice qui vont vous couper le souffle. Prévoyez l’après-midi pour faire une belle randonnée. Pour cela je vous conseille d’installer une application sur votre smartphone afin de trouver les randonnées du coin et les choisir en fonction de ce que vous voulez faire. Nous avons fait pour notre part une randonnée d’environ 20km à travers les gorges de Mostnice, en prenant notre temps. Et il faut vraiment le prendre, car c’est vraiment magnifique.

Si vous recherchez la nature et le calme alors c’est là qu’il faut être.

[accordion]
[pane title= »Bon à savoir »]
Il faudra payer un droit d’entrée pour le parc afin de pouvoir faire la randonnée. Mais ne vous inquiétez pas, le prix est dérisoire, quelques euros seulement. Et ceux-ci seront bien dépensés croyez-moi.
[/pane]
[/accordion]

Il y a plein de choses à faire sur le lac. La première : prendre une serviette est se reposer au bord de l’eau avec par exemple un bon bouquin. Dès qu’il fait trop chaud allez vous bayer dans l’eau translucide, la température est idéale. Ensuite, en fous baladant le long du lac vous trouverez de petites entreprises vous permettant de louer vélo ou planche pour voguer sur l’eau. Surtout n’oubliez pas de lever la tête de temps en temps pour admirer ce paysage magnifique de Slovénie.

Slovénie : Lac de Bohinj
Lac de Bohinj

 


La Slovénie en résumé…

Notre voyage s’est terminé d’une très belle manière, à Bohinj, un lieu merveilleux d’où l’on s’en va reposé et heureux. Après Bohinj nous avons quitté la Slovénie pour nous diriger vers la Hongrie pour des paysages très différents. Nous partons complètement émerveillés de la Slovénie, nous ne nous attendions pas à cela. Ce pays et si accueillant, si accessible. On peut changer de décor en quelques heures de route à peine. Tout est là, à portée de main. Alors j’espère que vous sauterez le pas également pour aller passer quelques jours en Slovénie.

Où manger en Slovénie?

  1. Gostilna Na gradu : restaurant du château de Ljubljana. un cadre romantique pour une cuisine élégante et raffinée.
  2. Sarajevo ’84 : à Piran, pour une cuisine locale au bord du port. Je recommande!

A ne pas manquer en Slovénie :

  1. La jolie ville de Piran, vous tomberez amoureux!
  2. Bohinj et son lac. Le paradis sur terre?
  3. Velika Planina pour une randonnée que vous n’oublierez jamais au cœur des beaux paysages de Slovénie.
  4. Ljubljana, une petite ville au grand coeur.
  5. Bled, son lac et ses environs.